Expresso, nous voilà !

D’un coup d’un seul, nous y étions ! Les 20 et 21 mai derniers, nous y étions, nous les rédacteurs, les illustrateurs et les maquettistes de la Gazette Saucisse, immergés dans un autre monde : celui du Festival Expresso. Alors, comment se passe ce petit festoch’ ? Et bien, c’est simple. Pour commencer, en y allant, vous serez accueillis comme des dieux grâce au plan Vigipirate, donc si vous avez vos ragnagnas, eh bien tout le monde le saura (ne vous inquiétez pas, vous faites un travail super et on vous embrasse). Par la suite, des lutins rouges vous crieront dessus pour vous apporter leur soutien.

La Une de la Gazette expresso réalisée pendant le festival

Puis, vous serez retenus contre votre gré dans une salle où ces mêmes lutins rouges vous parleront de ce qu’est le festival et vous feront hurler d’euphorie. Ensuite, ils vous enchanteront avec un son impossible à oublier tellement il est ensorcelant. Ce signe est celui du ralliement, et lorsque vous l’entendrez, vous serez obligés de rejoindre cette même salle où vous étiez enfermés précédemment. À ce moment-là, vous allez être convoqués pour faire des éloges à des lutins rouges ou bien vous recevrez un thème journalistique à développer avec vos propres idées, et vous aurez alors 15 heures pour traiter 10 sujets, tous distribués de la même façon, et faire un numéro inédit de votre journal composé de 5 pages recto verso…

Mais vous pensiez que c’était aussi simple ?! Et bien non, jeunes ignorants ! Pendant ces 15 longues heures, vous serez tentés et déconcentrés par vos nouveaux amis des autres comités qui vous distrairont par des moyens de torture mentale et physique nommés « happenings ». Ainsi, au gré de leurs inventions, ils vous feront découvrir des activités variées, toutes plus drôles les unes que les autres. Il n’y aura pas que cela qui sera mis en place pour vous nuire mes petits, non. Vous profiterez également des concours et des activités imaginées par le gang des lutins rouges, du type le géant « Just Dance », le concours Twitter pour gagner des T-shirts et bien d’autres encore. À cela s’ajoutera le pire fléau du monde, j’ai nommé LA FATIGUE. Et quand elle vous tient, vous n’avez qu’une seule solution, car vous DEVEZ continuer ce concours, c’est votre DEVOIR ! Votre seule solution et votre dernière chance donc est de sympathiser avec le café : il vous aidera, mes amis, promis ! Plus ça ira, plus le temps passera et moins vous aurez de temps. À la fin, vous gagnerez peut-être (ou peut-être pas) mais n’oubliez pas le plus important : vous avez voyagé, peut-être découvert pour la première fois le café, vous vous êtes fait de nouveaux amis, vous avez ri comme des baleines, vécu une expérience inoubliable avec votre comité et surtout fait une nuit blanche qui t’empêchera d’aller en cours le lundi matin.

Manon

photo en Une : Association Jets d’Encre