Où est l’art ?

De tout temps on peut le dire, a pu sembler difficile d’accès, à la fois pour ceux qui voulaient le rendre accessible que pour ceux qui souhaitaient y avoir accès. Mais, de nos jours, de plus en plus de nouveaux moyens de propagations de l’art sont à la disposition des artistes, et accessibles au public : ce désir de rendre l’art accessible à tous a pu se manifester par l’apparition du street art dans les années 80 et à présent, depuis quelques années, les réseaux sociaux s’y mettent.

On aura critiqué encore et encore la stupidité des contenus qui y circulent, mais dorénavant, de plus en plus de jeunes artistes, via Instagram principalement, nous offrent la possibilité de visiter leur feed Insta, comme une expo, et avec nos smartphones, nous avons accès à des mines d’or de peintures, dessins, photos, collages.

On connaît l’actualité des musées New-Yorkais, on suit la vie d’une artiste Australienne, on attend impatiemment les nouvelles pages de BD d’un jeune parisien, la vie d’une mannequin et les dernières réalisations des plus grands tatoueurs…

Un mail, un message instadirect, une réaction à un live, ces nouvelles plateformes ont pour elles de permettre l’interaction entre l’artiste et son public, et suscitent notre intérêt en fournissant toujours plus d’actualité, dévoilent le processus de création des oeuvres, les coulisses d’un shooting, et livrent à leur abonnés en avant première certains dessins.

Et loin de le faire par défaut, la plupart de ces artistes savent que les réseaux sont désormais un excellent moyen de se faire connaître : vivant de leur art pour la plupart, ils exposent à côté dans des musées, leur popularité sur les réseaux pour argument de vente, et monnaient via leur propres sites Internet leur créations. Ainsi, à tout âge, si une oeuvre de l’artiste que nous choyons nous plaît, elle peut être nôtre, et ce, pour un prix assez raisonnable (tout dépend de la cote de l’artiste et de ladite oeuvre).

Il est vrai que si l’accès se démocratise, deux écueils surgissent : d’abord le fait que certains artistes refusent ces réseaux sociaux par idéologie ou par habitude et que, d’autre part, cet accès facile aux comptes facebook, Instagram et aux sites internet démultiplie l’offre artistique ! Il devient parfois alors compliqué pour l’amateur d’art de s’y retrouver…

Mais attardons-nous sur les progrès plutôt que sur les zones d’ombre… Sans même que l’artiste ne soit actif sur un réseau, les gens partagent, via les Hashtag, des photos d’oeuvres dans la rue, des bons plans, des rencontres, des musées, des lieux !

Chacun a le pouvoir désormais, de se faire connaître, de connaître, ou de faire connaître un artiste.

Elina

 A suivre  !

Frances cannon : the Self Lobe Club

Instagram affiche 119k au compteur de cette artiste australienne de 25 ans.

Cosmogénèse : Le voyage du chat rouge & Petites histoires cosmiques

4897 abonnés pour ce bédéiste français qui nous transporte dans un univers étonnant plein de rebondissements.

LIving it rural : Pays-bas et Allemagne

Ce photographe de 20 ans, nous propose des photos de paysage d’une grande qualité, dans une unité parfaite ( 268 000 abonnés).

(image en Une libre de droit : pixabay.com)