On peut penser que les micro-plastiques sont issus de décharges sauvages, de réseaux pluviaux ou de rejets industriels, et pourtant, la majeure partie de ces micro-plastiques provient de nos maisons et notamment des microbilles utilisées dans les cosmétiques. Nos machines à laver produiraient également beaucoup de micro-plastiques lors du lavage de vêtements synthétiques et ces microbilles sont bien trop fines pour être arrêtées par les stations d’épuration et finissent donc dans nos rivières qui se jettent elles-mêmes dans les océans.
Pour des raisons d’environnement, en France, dès le 1er janvier 2018, les microbilles de plastique seront interdites dans les produits cosmétiques, mais les consommateurs devront eux aussi jouer le jeu en utilisant des programmes de lavages moins intensifs afin de perdre moins de microfibres.
Dans les océans, de nombreux poissons ingèrent les micro-plastiques car, pour ceux qui sont planctonivores, ces déchets ont le goût et l’odeur de leur nourriture. Ce comportement qui peut aller jusqu’à entraîner leur mort provoquent des intoxications violentes. Il est donc source de risque pour les consommateurs s’ils mangent des poissons malades.
Chaque petit geste compte pour la planète, même dans sa douche et à des kilomètres du littoral !
César