Zone dangereuse : féminicides en hausse !

Le terme « homicide » désigne l’action de tuer un être humain volontairement ou non, il est employé pour tous les types de meurtres. Et pourtant, un autre terme a été créé tout récemment : « féminicide », il désigne le meurtre d’une femme en raison de sa condition féminine. Pourquoi, étant donné que le terme « homicide » est utilisé pour le genre humain, avons-nous eu besoin d’inventer un autre terme spécifique à la femme ?

Depuis le début de l’année 2019, le terme s’est retrouvé sur les unes de la presse française en raison d’une augmentation des féminicides par rapport aux 5 dernières années.

En effet, en France, en moyenne, autour de 130 féminicides sont perpétrés par an. On compte déjà plus de 100 femmes assassinées depuis janvier 2019. Dans les couples, c’est le plus souvent la femme qui est victime de l’homme et c’est ainsi que nous arrivons à ce triste constat. Toutes ces femmes avaient un nom, une famille, des amis. Aujourd’hui, il faut que nous prenions conscience de cette situation : des femmes meurent parce que ce sont des femmes. La parité homme/femme que nous cherchons depuis si longtemps est toute proche mais ces féminicides qui ne cessent d’augmenter sont une alerte. Nous nous devons de réagir.

Pour lutter contre les féminicides, des associations comme Osez le féminisme ! ou Les Glorieuses se créent et manifestent régulièrement afin que les violences conjugales se réduisent (pour un jour se stopper définitivement). Ces associations demandent également à ce que le mot « féminicide » soit inscrit dans le code pénal et tentent de rappeler au président Emmanuel Macron qu’il avait fait des droits de la femme la grande cause nationale de son quinquennat.

La France est un pays riche qui est amplement capable d’améliorer les conditions de vie de la femme au XXIème siècle. Pour cela, nous pouvons participer à la transmission de l’information : parlez-en autour de vous, développez vos idées, échangez avec d’autres personnes. Les inégalités hommes / femmes sont moindres en France par rapport à certains pays mais elles sont encore présentes : à nous de jouer !

Maïwen

(image libre de droit sur pixabay.com)