Leur absence se fit cruellement remarquer, il y a de ça quelques semaines, par les élèves entrant au CDI. Quelle ne fut pas notre consternation, notre abattement, et même notre désespoir à tous devant ce triste constat : elles étaient parties.
Ne nous voilons pas la face, nous avons peu d’espoir de les revoir un jour. Il nous faut maintenant faire notre deuil, mais ne pas les oublier.
D’ailleurs, comment les oublier ? Elles qui nous accueillaient à bras ouverts quelle que soit l’heure de la journée. Parfois elles venaient à manquer, mais on ne leur en voulait pas (elles faisaient bien ce qu’elles pouvaient les braves petites). Il ne s’agit pas ici de critiquer leurs remplaçantes, mais tout de même, elles étaient d’une autre trempe !
Solides, résistantes à l’épreuve du temps comme aux élèves indélicats qui les malmenaient, elles étaient des modèles de droiture, toujours fermes sur leurs positions et leurs pieds.
Leur lustre ne s’était pas terni au fil des ans. Leur simplicité, leur discrète élégance nous manqueront.
Reposez en paix, ô chaises du CDI, votre empreinte restera à jamais dans nos cœurs et sur nos fessiers.
Supercalifragili