Nouvelle année scolaire, été indien (enfin ,presque…), et si on parlait nature ? Et des antophila, joli nom pour ces saletés de bestioles qui nous pourrissent la vie lorsqu’elles viennent se coller à nos sucreries (parce que oui, les auteures de cet article bouffent comme des porcs. Problème ?). Les abeilles. Que savons-nous d’elles ? Qu’elles fabriquent le miel, certes, que quand elles piquent ça fait mal (sans déconner) et que beaucoup d’entre nous en ont une peur bleue.
Mais ce que vous ne savez probablement pas, c’est que sans elles, ce serait la cata. « Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’Homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Peut-être connaissez-vous cette phrase, à première vue plutôt exagérée, attribuée à tort à Einstein. Mais savez vous que la réalité s’en approche ? La fin du monde tel qu’on le connaît, des pénuries alimentaires, la panique générale, bref, l’apocalypse totale.
Et pourquoi ça ? Parce qu’outre la production de miel et les piqûres détestables, le principal rôle des abeilles c’est la pollinisation. En gros, Maya vient prendre du pollen sur une fleur, s’envole avec ses petites ailes, et va déposer ce même pollen sur une autre fleur. L’image est belle, on sait, mais concrètement c’est de cette manière que les végétaux se reproduisent.
Les abeilles sont les pollinisateurs de 20 000 espèces végétales, dont la moitié sont cultivées (fruits, légumes,…). Un tiers de ce qu l’on mange leur est dû. Un tiers, les gars, un tiers. C’est é-nor-me. Ces petites bêtes essentielles sont malheureusement très sensibles aux pesticides, utilisés en masse par l’agriculture intensive. Cela provoque une véritable hécatombe chez l’espèce mais aussi au niveau de l’emploi : en France 1500 apiculteurs cessent leur activité chaque année.
Des solutions pour lutter contre ce phénomène existent : évidemment, utiliser moins de pesticides, mais aussi la mise en place de ruches dans des grandes villes ou même chez soi. Les abeilles peuvent y habiter librement et cela favorise la repopulation de cette espèce trop peu considérée.
Pleines d’une mignonne pensée écolo après s’être longuement renseignées sur les abeilles, on se permet d’espérer que lorsque votre chemin croisera de nouveau celui d’une de ces sales bêtes qui, malgré tout, sont nos sauveuses, vous y réfléchirez à deux fois avant de misérablement l’écrabouiller car 1) vous risquez de vous faire piquer et 2) cette petite a peut-être participé à ton repas du midi. La bouffe, c’est sacré, bro.
Bulle et Bille